MyArkevia avis : le coffre-fort numérique qui protège vos documents RH

La digitalisation du monde de l’entreprise a fait émerger de nouveaux besoins en matière de conservation et de sécurisation des documents professionnels, notamment dans la gestion des ressources humaines. Plates-formes telles que MyArkevia ont pour ambition de remplacer les modes traditionnels d’archivage, en offrant un coffre-fort numérique sécurisé pour centraliser et conserver les fiches de paie ou contrats de travail. Pourtant, l’expérience utilisateur et la réalité technique ne semblent pas toujours au rendez-vous. Voici notre analyse indépendante, enrichie de retours d’expérience, de conseils concrets et d’alternatives recommandées pour un public exigeant, soucieux de la sécurité de ses données RH en 2025.

Présentation de MyArkevia

MyArkevia est présenté comme une plate-forme dédiée à l’archivage sécurisé de documents RH, dont la promesse phare est la conservation intégrale des documents pendant 50 ans. Destinée tant aux employeurs qu’aux salariés, elle ambitionne de faciliter la dématérialisation, la recherche, et l’accès à la totalité de la vie professionnelle d’un individu, même en cas de changement d’entreprise. Sur le papier, cette solution surpasse largement les exigences légales françaises, qui requièrent une conservation de 5 à 50 ans selon les documents.

Concrètement, MyArkevia propose :

  • Un accès 24h/24 et 7j/7 (théorique) à l’ensemble de vos documents professionnels
  • Un coffre-fort numérique sécurisé avec authentification, chiffrement et organisation par dossiers personnalisés
  • Une interface web mais aussi mobile, supposée adaptée à une utilisation nomade
  • Des outils de téléchargement de documents individuels ou groupés
  • La conformité aux normes RGPD et d’archivage légal
  • Une gestion des droits d’accès pilotée par le pôle RH de l’entreprise
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Le processus d’inscription est piloté exclusivement par l’employeur, qui transmet au salarié un matricule et un code secret d’activation indispensable à l’ouverture du compte. L’accès au service dépend donc intégralement de cette invitation interne, générant parfois des difficultés d’autonomisation pour l’utilisateur final.

Une réalité d’usage très contrastée : les principaux retours clients

Des chiffres qui interpellent

En 2025, la plate-forme MyArkevia recueille des avis consommateurs nettement défavorables. À la date de publication, moins de 5% d’avis sont positifs, tandis que la note moyenne plafonne à 1,6/5 sur Trustpilot, avec plus de 85% d’avis à une étoile. Cette désaffection n’est pas anodine, compte tenu de l’enjeu crucial de la gestion documentaire dans le contexte professionnel français où la confiance, la stabilité et la sécurité sont, à juste titre, des exigences fondamentales.

Principales problématiques techniques rapportées

  • Indisponibilités régulières : plate-forme souvent en maintenance, avec impossibilité d’accéder aux documents pendant plusieurs jours consécutifs.
  • Erreurs de connexion : authentification laborieuse, messages d’erreur fréquents, dysfonctionnements lors de la récupération de mot de passe.
  • Interface datée et peu ergonomique : expérience utilisateur jugée obsolète, notamment sur mobile où les bugs sont omniprésents, absence de téléchargements groupés efficaces.
  • Support client quasi inexistant : réponses automatiques ou tardives, manque de canaux de contact réactifs pour résoudre les urgences administratives.

Ces défauts, massivement documentés dans les commentaires, aboutissent à une situation paradoxale : un outil censé fluidifier la gestion RH se transforme, dans la pratique, en obstacle aux démarches administratives courantes.

Conséquences pour les salariés et les services RH

  • Blocage administratif : impossibilité d’accéder à des documents nécessités rapidement (appels à la CAF, crédit immobilier, etc.).
  • Retour vers le papier : face aux pannes répétées, plusieurs salariés demandent la réédition de bulletins papier ou leur envoi par email, inversant la logique de dématérialisation.
  • Perte de confiance dans la sécurité : les bugs récurrents et l’absence de transparence sur les incidents nourrissent une défiance grandissante sur la capacité réelle à conserver et sécuriser les données à long terme.

Focus technique : sécurité et conformité de l’archivage numérique RH

La protection des données professionnelles est un enjeu majeur. MyArkevia affirme se conformer à la législation française (notamment le RGPD), assurer le chiffrement des documents, et garantir la conservation à très long terme. Cependant, la fiabilité de ce type de promesse doit être évaluée à l’aune :

  • De l’indisponibilité chronique qui questionne la capacité à retrouver ses archives au fil du temps
  • De l’absence d’audit tiers reconnu, ou de certifications régulièrement renouvelées accessibles publiquement (ISO 27001, NF Logiciel, etc.)
  • Des faiblesses de l’interface utilisateur, qui accroît le risque de mauvaise manipulation ou d’exclusion numérique, notamment pour les salariés moins à l’aise avec les outils digitaux
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En conséquence, plusieurs experts en cybersécurité préconisent aujourd’hui de diversifier ses modes d’archivage (stockage local chiffré, cloud sécurisé personnel, impression papier pour certains documents sensibles), en complément des solutions standardisées par l’employeur.

L’employeur peut-il imposer MyArkevia ?

Le passage au tout numérique des documents de paie est encadré par le code du travail. Si les entreprises ont le droit d’opter pour une remise dématérialisée des bulletins de paie, le salarié doit en être informé et garder la possibilité d’exprimer un refus explicite pour continuer à recevoir ses bulletins sur papier ou par courrier électronique personnel (Article L3243-2 du Code du travail).

Certains témoignages évoquent cependant des comptes ouverts d’office, une absence de communication claire sur les droits du salarié, ou encore l’impossibilité de supprimer son compte. Ce sentiment d’être « otage d’une solution défaillante » nourrit une tension forte dans la relation entre employé et service RH.

Face à une défaillance notoire d’un service imposé, l’alternative la plus saine demeure la demande formelle d’un bulletin sous format classique. Il vous suffit d’envoyer un courrier recommandé ou un courriel à votre employeur, en conservant une trace pour faire valoir ce droit en cas de litige.

Comparatif rapide : MyArkevia contre ses principaux concurrents

D’autres coffres-forts numériques, tels que Mycecurity ou Edocperso, proposent des solutions similaires, parfois plus stables et bénéficiant d’une expérience utilisateur mieux notée sur les stores applicatifs. Avant de recourir à un système imposé, il est pertinent de consulter la réputation et la fiabilité du prestataire, en s’intéressant au nombre d’avis récents, à la transparence de la politique de support, et à la facilité de récupération des documents en cas de problème d’accès.

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FAQ

Comment activer mon compte MyArkevia ?

L’activation nécessite obligatoirement une invitation de l’employeur. Vous recevez un matricule et un code d’activation secret pour finaliser la première connexion et créer un mot de passe personnel. Sans cette étape initiale, il est impossible de s’inscrire spontanément sur la plate-forme.

Je n’arrive pas à me connecter, que faire ?

Si vos identifiants sont refusés ou si le site indique qu’il est « en maintenance », aucune solution miracle n’existe malheureusement. Vous pouvez réinitialiser votre mot de passe en suivant la procédure « Mot de passe oublié », mais les délais d’email peuvent être longs et le lien peut dysfonctionner. En cas d’urgence, réclamez vos documents RH directement auprès de votre employeur.

Comment supprimer mon compte MyArkevia ?

La suppression n’est pas accessible en self-service. Vous devez adresser votre demande au service RH de votre entreprise, qui contactera ensuite le prestataire. En vertu du RGPD, vous êtes toutefois en droit de demander l’effacement de vos données.

Pourquoi la plate-forme est-elle si souvent indisponible ?

Selon les avis, les causes principales sont un manque d’investissements dans l’infrastructure technique, une mauvaise gestion des mises à jour et une absence de communication transparente sur l’origine des pannes. L’échelle nationale et la surcharge aux périodes de paie accentuent le problème.

Existe-t-il un support efficace en cas de problème ?

Le support client est le point noir de MyArkevia. Les retours indiquent un canal unique par email, rarement réactif, et une absence d’assistance téléphonique. L’escalade auprès de l’employeur ou, en dernier recours, d’organismes de médiation des salariés est alors recommandée.

Puis-je exiger de recevoir mes bulletins de paie en version papier ?

Oui, c’est un droit prévu par la loi. Informez-en explicitement votre employeur si la solution numérique ne fonctionne pas ou ne vous convient pas. Conservez tous les échanges écrits.

Où trouver les avis les plus fiables sur MyArkevia et ses concurrents ?

Outre Trustpilot, les forums spécialisés, les comparatifs sur des blogs technologiques comme homeprotection.fr ou les pages d’avis des stores applicatifs sont de bons indicateurs pour prendre le pouls de la satisfaction réelle des utilisateurs.

En conclusion

Pour résumer, l’expérience MyArkevia soulève de sérieuses interrogations sur la maturité technique de certains coffres-forts numériques RH proposés en France en 2025. Avant d’accepter une solution imposée, vérifiez l’historique des interruptions de service, la simplicité d’accès et la possibilité de recourir à un support client fiable. En cas de blocage, ne renoncez jamais à vos droits fondamentaux : exiger vos documents par un autre canal reste possible.

Enfin, pour toute conservation longue durée de documents professionnels essentiels, adoptez une démarche de sauvegarde complémentaire : reproduisez localement vos fichiers sécurisés ou, à défaut, imprimez les pièces cruciales, car la sécurité informatique reste imparfaite et l’expérience MyArkevia en est l’illustration la plus parlante.